Ma préparation au CRPE 2017 (2) #Candidat(e) libre et remplacements

Je passe le concours en candidat libre (c’est-à-dire que je ne suis pas la formation de la première année du Master MEEF) afin de me laisser la possibilité de faire des remplacements dans des écoles. Si j’obtiens le concours au printemps-été 2017, je devrai par contre suivre la formation de deuxième année de Master MEEF et effectuer mes stages dans ce cadre en tant que fonctionnaire-stagiaire durant l’année 2017-2018.

Comme les suppléances dans le public au niveau du primaire sont impossibles sans concours (contrairement au secondaire), j’ai candidaté auprès de la Direction diocésaine de mon département (l’enseignement privé sous contrat avec l’Etat en France est effectivement constitué en majeure partie par des établissements d’enseignement catholique). Pour celles et ceux qui seraient intéressé(e)s par ce type de démarche, je vous invite à vous renseigner sur le site : Devenirenseignant.org.  L’inscription se fait donc au niveau du Diocèse du département où vous souhaitez enseigner. La procédure est assez simple mais il faut bien suivre toutes les étapes (1. réunion d’information, 2. candidature en ligne et suivi de la candidature sur la plateforme dédiée, 3. entretien devant un jury…).

L’Enseignement Catholique

En me renseignant sur l’Enseignement Catholique, j’ai découvert une pensée résolument positive et optimiste. Mes différentes recherches (une source précieuse pour la préparation à l’oral à mon avis ici – il s’agit d’une note d’actualité rédigée par André Blandin* de l’Antenne sociale de Lyon qui est plus ou moins la voix lyonnaise du catholicisme social) m’ont également donné l’impression que l’enseignement catholique a parfois une longueur d’avance sur le public. Beaucoup de concepts clés du système éducatif actuel sont en effet empruntés aux notions nées de l’Enseignement Catholique (comme le concept de « Communauté éducative » qui date de la fin des années 60).

Sur le terrain de la mixité sociale par contre, le public fait pour l’instant mieux que le privé (40% d’enfants issus de milieux défavorisés dans le public contre 30% dans le privé sous contrat). A lire à ce sujet, les études du sociologue Pierre Merle. Toutefois, un des objectifs majeurs de l’Enseignement catholique est bien d’accroître la mixité au sein de ses établissements, comme le rappelle Pascal Balmand, l’actuel Secrétaire Général de l’Enseignement Catholique en définissant le « bon établissement » comme un établissement « soucieux d’ouverture sociale ».  On note également les mots de Pierre Marsollier, Délégué Général de l’Enseignement catholique : « L’entre-soi n’est bon pour personne. Il ne correspond d’ailleurs pas à nos valeurs pastorales ».

Les valeurs pastorales ?

Ce ne sont ni  plus ni moins que des valeurs humaines d’entraide, d’ouverture aux autres, de tolérance, de partage… autant de principes de vie qui sont bien évidemment essentiels pour travailler auprès de jeunes et que tout (bon) enseignant a à mon sens le devoir de transmettre à ses élèves.